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StevenAlors que l’avenir de Spider-Man au sein du Marvel Cinematic Universe (MCU) est encore incertain, le réalisateur Jon Watts, qui a signé la trilogie à succès Spider-Man: Homecoming, a récemment partagé quelques conseils avisés pour les futurs cinéastes qui reprendront le flambeau. Lors d’une interview exclusive à la Comic Con Experience (CCXP) de Mexico, le metteur en scène s’est confié sur les défis techniques et les pièges à éviter pour donner vie à l’homme-araignée sur grand écran.
Des cascades en vrai ? Pas si simple selon Jon Watts
Interrogé sur son expérience dans la saga Spider-Man, Jon Watts a tenu à mettre en garde ses successeurs sur un point crucial : l’utilisation des effets pratiques pour les scènes de web-slinging.
« Vous pensez que vous allez le faire de manière pratique, avec un cascadeur qui se balance sur une corde. Mais c’est ennuyeux. Ça a l’air idiot. On dirait un singe qui se balance à une liane quand on met quelqu’un sur une simple corde« , a-t-il déclaré sans détour.
Le cinéaste a ainsi appelé à ne pas perdre de temps avec cette approche et à miser davantage sur les effets spéciaux numériques. Un conseil qui fait écho à la direction prise par Sam Raimi et Marc Webb avant lui, où un savant équilibre entre CGI et cascades avait été trouvé pour retranscrire les images iconiques des comics Marvel.
L’avenir de Spider-Man se dessine, avec ou sans Jon Watts
Si les propos de Jon Watts semblent indiquer qu’il ne sera pas de la partie pour Spider-Man 4, actuellement en développement chez Sony, l’avenir du tisseur dans le MCU s’annonce prometteur.
La star Tom Holland a récemment révélé qu’il était impliqué très tôt dans le processus créatif de ce nouveau volet.
« C’est la première fois que je participe à la création si tôt. C’est juste un processus où je regarde et j’apprends« , a-t-il confié.
Bien qu’aucun réalisateur n’ait encore été annoncé, les studios Sony et Marvel sont déterminés à poursuivre sur leur lancée, tout en évitant la redondance.
« Tout le monde veut que ça se fasse. Mais on veut s’assurer de ne pas refaire les mêmes choses« , a souligné Tom Holland.
Les fans de l’homme-araignée peuvent donc s’attendre à de nouvelles aventures palpitantes, dans la droite lignée de la trilogie à succès de Jon Watts.
Le défi de la mise en scène pour les futurs réalisateurs
Au-delà des aspects techniques, les réalisateurs qui reprendront le flambeau de Spider-Man devront aussi relever le défi de la mise en scène. Car filmer l’homme-araignée, c’est avant tout capturer son agilité, sa vitesse et ses prouesses acrobatiques dans des décors souvent vertigineux.
Un exercice qui nécessite une grande maîtrise de la caméra et du montage pour retranscrire les sensations propres au personnage.
Jon Watts et ses prédécesseurs ont su trouver les bonnes ficelles pour nous plonger dans la peau de Peter Parker, en alternant habilement plans larges et gros plans, tout en dynamisant l’action par des mouvements de caméra audacieux. Autant d’ingrédients qui ont fait le succès de leurs films et qui devront être réinventés par la nouvelle génération de cinéastes pour continuer à nous en mettre plein la vue.
