Les brouillons originaux du mythique album Hotel California des Eagles au cœur d’une affaire judiciaire retentissante. Don Henley, leader du groupe culte des années 1970, accuse trois collectionneurs spécialisés dans le rock d’avoir dérobé et tenté de revendre les manuscrits préliminaires du chef-d’oeuvre rock sorti en 1976. Ces documents, estimés à plus d’un million de dollars, n’étaient selon Henley pas destinés à être rendus publics. Ils révèlent les coulisses de la création de titres devenus cultes comme “Hotel California” et “Life in the Fast Lane”. Le chanteur dénonce un vol organisé remontant aux années 1970.

Hotel California : Des brouillons intimes dérobés il y a 50 ans

Tout commence dans les années 1970, au sommet de la gloire des Eagles. Don Henley confie les manuscrits originaux à un biographe chargé d’écrire un livre sur le groupe. Mais les documents ne sont jamais restitués.

Ces pages uniques contiennent les premières ébauches manuscrites des paroles de l’album Hotel California. Elles révèlent le processus créatif intimiste derrière des morceaux iconiques.

Selon Don Henley, ces brouillons n’étaient pas destinés à circuler. Leur valeur sentimentale et patrimoniale est inestimable pour le leader du groupe.

Des collectionneurs épinglés pour recel et tentative de revente

Les précieux manuscrits ont ensuite changé plusieurs fois de mains au fil des décennies, circulant dans le milieu fermé des collectionneurs spécialisés en memorabilia rock.

Trois hommes sont aujourd’hui poursuivis pour vol, recel et tentative de revente frauduleuse : Glenn Horowitz, Craig Inciardi et Edward Kosinski.

Les documents volés il y a 50 ans ont refait surface en 2012 lorsque Don Henley a dû en racheter quelques-uns aux enchères pour 8 500$ avant de porter plainte en 2016, déclenchant l’enquête.

A lire  Plus de concert pour Bilal Hassani ce 5 avril !

L’affaire met en lumière le juteux trafic d’objets liés au rock des années 1970, prisés par les collectionneurs fortunés. Elle révèle aussi à quel point ces archives peuvent encore hanter leurs créateurs des décennies plus tard.

 

4/5 - (16 votes)