C’est la douche froide pour les abonnés Amazon Prime Video. À l’instar de son principal concurrent (Netflix) la plateforme de streaming va commencer à diffuser des publicités dans ses programmes dès 2024. Une décision qui fait débat mais qui pourrait bien se généraliser à toutes les plateformes de streaming sous peu.
Les pubs débarquent sur Prime Video dès janvier 2024
Le 29 janvier 2024, les Américains seront les premiers à expérimenter ce changement radical. Les publicités seront limitées à 3 minutes 30 par heure de visionnage. Un timing qui paraît raisonnable, mais qui risque de casser le rythme des films et séries.
La France, l’Espagne, l’Italie, le Mexique et l’Australie emboiteront le pas plus tard dans l’année. Une annonce officielle est attendue en France autour du 10 avril.
Combien faudra-t-il payer pour échapper aux pubs ?
Heureusement, Amazon prévoit une possibilité d’éviter les coupures pub. Moyennant un supplément d’abonnement de 2,99$ par mois, les Américains pourront continuer à profiter d’une expérience sans publicité.
En Europe, le montant n’est pas encore connu, mais devrait tourner autour de 3 €. De quoi faire grimper sérieusement la facture, l’abonnement de base à Prime Video étant déjà à 69,90 € par an.
Aux Etats-Unis, l’abonnement sans pub passera carrément à 17,98 $ par mois, contre 14,99 $ auparavant. De quoi refroidir les envies de streaming illimité.
🍿 Après Netflix et Disney+ ça va être au tour de Prime Vidéo d’avoir un abonnement comportant de la publicité.
À partir du 29 janvier 2024 (aux USA) les utilisateurs vont avoir de la publicité avant leur programme.
Pour ne pas avoir de publicité, un surcoût de $2,99 sera… pic.twitter.com/wR8EjARlxh
— Timote Robbe (@timote_rbbe) December 27, 2023
Vers la fin du streaming gratuit ?
Avec ce choix stratégique, Amazon rejoint Netflix et Disney+ qui proposent déjà des formules avec publicité. Seul Apple TV+ fait encore de la résistance, en conservant pour l’instant un modèle 100% sans pub.
Les géants du streaming cherchent de nouveaux relais de croissance, pour financer des contenus toujours plus chers et attirer de nouveaux abonnés. Quitte à dégrader l’expérience des utilisateurs…
Il faudra patienter pour connaître l’impact de ce virage publicitaire sur la fidélité des abonnés Prime Video. Mais nul doute que certains se tourneront vers des offres concurrentes ou le streaming « gratuit » si le nombre de coupures pub devient trop envahissant. Affaire à suivre…