Lors d’un nouvel épisode de son podcast « McCartney: A Life in Lyrics », Paul McCartney, le légendaire musicien de 81 ans, s’est remémoré un incident sur scène au début de sa carrière qui a bouleversé sa place et son rôle au sein des Beatles.
Un solo de guitare qui tourne au fiasco
McCartney a expliqué qu’il était doué pour jouer de la guitare « comme ça, à la maison », et que la tante de John Lennon, Mimi Smith, lui disait qu’il était « bien meilleur que John ». Il se souvient même avoir dû montrer à Lennon les accords de guitare car sa mère ne lui avait appris que les accords de banjo.
Le natif du Royaume-Uni a donc naturellement endossé le rôle de guitariste lead du groupe lors de l’un des premiers concerts du groupe à Liverpool. Mais Paul s’est hélas vite rendu compte qu’il n’était pas à la hauteur…
Il raconte : « Nous avions ce concert et c’était la première fois que je jouais en public, et j’étais le guitariste lead. John était à la rythmique. J’avais un solo et j’ai complètement paniqué. Je ne pouvais pas bouger mes doigts. »
Il a qualifié ce moment d' »embarrassant » et a déclaré : « Ma carrière de guitariste lead s’est finie à ce moment-là et j’ai dit : ‘Eh bien, je ne le referai plus. Je ne suis pas fait pour ça. Je ne suis pas bon.' »
Un tournant décisif dans sa carrière
Cet incident a poussé McCartney à abandonner l’idée d’être le guitariste lead des Beatles et à se tourner vers la basse, l’instrument qui fera sa renommée. Il deviendra l’un des bassistes les plus influents de l’histoire du rock.
Avec Lennon au chant et à la guitare rythmique, George Harrison à la guitare lead et Ringo Starr à la batterie, McCartney et les Beatles connaîtront un succès planétaire dans les années 60, enchaînant les tubes comme « Love Me Do« , « Hey Jude » ou « Yesterday« .
Un musicien aux multiples talents
Depuis, Paul McCartney a appris à jouer de plus de 40 instruments différents, dont l’harmonica, la mandoline, le violoncelle et le ukulélé, prouvant qu’il est bien plus qu’un simple bassiste.
La semaine dernière, il a fait l’éloge de la reprise « magnifique » de Beyoncé de son titre « Blackbird » sorti en 1968, qui figure sur le nouvel album de la chanteuse « Cowboy Carter« . Une belle reconnaissance pour ce morceau engagé, inspiré par la lutte pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 60.