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Olive XAVIERLa saison 2 de « Nouvelle École » a débuté récemment et suscite déjà de vifs débats sur Twitter, chacun défendant son candidat préféré. Ce programme s’est imposé comme un incontournable dans l’univers du rap français et Netflix compte bien capitaliser sur l’engouement du public pour tout ce qui concerne le rap. L’adaptation française de l’émission américaine « Rhythm + Flow » connaît donc un grand succès, et cela n’était pas du tout garanti.
Il fut un temps où le public du rap français tournait en dérision les télé-crochets, les concours de chant, les paillettes et la télévision en général. Les rappeurs se moquaient souvent des participants de la Star Academy, dont les codes étaient bien éloignés de l’attitude gangsta prévalant dans le milieu. Mais les choses ont changé et l’émission « Nouvelle École » est désormais perçue comme un véritable tremplin, un accélérateur de carrière. Et Fresh, alias Fresh La Peufra, le gagnant de la saison 1, ne dira pas le contraire.
Lors d’une interview accordée à HYCONIQ, le rappeur belge a déclaré : « J’ai pris un risque que je ne regrette pas. J’ai essuyé de nombreuses critiques quant à ma légitimité et ma crédibilité en tant que rappeur, simplement parce que j’ai participé à Nouvelle École. Mais je pense que cela m’a ouvert énormément de portes. J’ai brisé certains codes. Et finalement, si je dois subir beaucoup de critiques sur Twitter – sachant que cela fait grandir le mouvement rap et hip-hop – allez-y franchement, ça ne pose aucun problème », affirme-t-il.
Il explique ensuite les raisons pour lesquelles on retrouve SCH, Niska et Shay sur son album, en expliquant simplement que « d’où je viens, quand un train passe, si tu es vraiment ambitieux, tu prends tous les risques pour ton projet ». Il conclut en déclarant : « Au final, Nouvelle École m’a apporté énormément de choses et je ne regrette rien. Nous avons également réalisé le clip de « Chop » de manière indépendante. Ce n’est pas Netflix qui nous a financés ».
Une émission qui brise les codes
La réussite de « Nouvelle École » en tant que télé-crochet dédié au rap français est une surprise pour de nombreux observateurs. En effet, le milieu du rap avait longtemps dédaigné ces formats télévisuels jugés trop éloignés de l’authenticité et de la crédibilité du rap game. Pourtant, l’émission a su s’imposer comme un tremplin incontournable pour les artistes émergents.
Fresh, en tant que gagnant de la première saison, a été confronté à des critiques concernant sa légitimité en tant que rappeur. Cependant, il a fait fi de ces jugements et a vu en « Nouvelle École » une opportunité de se démarquer et de briser les codes préétablis. Le rappeur belge a su saisir cette occasion pour ouvrir de nouvelles portes et conquérir de nouveaux publics.
Un tremplin pour l’indépendance artistique
Fresh ne regrette en rien sa participation à « Nouvelle École ». Bien au contraire, il considère que cette expérience lui a apporté énormément sur le plan artistique et professionnel. Le rappeur a su capitaliser sur cette notoriété nouvellement acquise en réalisant le clip de son titre « Chop » de manière indépendante, sans le soutien financier de Netflix.
Cette démarche témoigne de l’ambition de Fresh et de sa détermination à prendre tous les risques pour mener à bien son projet musical. « Nouvelle École » lui a offert une visibilité accrue, mais c’est son talent et sa persévérance qui lui ont permis de concrétiser ses ambitions. Fresh est un exemple de réussite pour tous les artistes qui voient en cette émission une opportunité de se faire connaître et d’exprimer leur art de manière authentique.
