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StevenL’acteur Michel Blanc, célèbre pour son rôle de Jean-Claude Dusse dans la série de films Les Bronzés, est mort dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 octobre 2024 à l’âge de 72 ans. Selon les informations de Paris Match, confirmées par sa famille, le comédien a rendu son dernier souffle à l’hôpital. BFMTV précise qu’il serait décédé des suites d’un malaise cardiaque.
Une carrière prolifique marquée par ses rôles cultes
Révélé au grand public dans les années 1970 grâce à la troupe du Splendid, Michel Blanc a connu la consécration en 1978 avec son personnage mythique de Jean-Claude Dusse dans le film à succès Les Bronzés, réalisé par Patrice Leconte.
Il reprendra ce rôle l’année suivante dans Les Bronzés font du ski. Au-delà de la comédie, l’acteur s’illustrera aussi dans un registre plus dramatique à partir des années 80, en passant derrière la caméra pour réaliser des films comme Marche à l’ombre (1984) ou Grosse Fatigue (1994).
Un talent unanimement reconnu par ses pairs
Au fil de sa prolifique carrière, Michel Blanc a été récompensé à de multiples reprises. En 1986, il décroche le prestigieux Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes pour sa performance dans Tenue de soirée.
Huit ans plus tard, Grosse Fatigue lui vaudra le Prix du scénario sur la Croisette. L’acteur recevra également le César du meilleur acteur dans un second rôle en 2012 pour L’Exercice de l’État. Son jeu unique, son humour subtil et son talent d’écriture ont fait l’unanimité parmi ses pairs.
L’hommage ému de son ami Gérard Jugnot
Le décès brutal de Michel Blanc a suscité une vive émotion. Dans la nuit, son complice de toujours Gérard Jugnot a partagé une photo de l’acteur en story Instagram, accompagnée de ces mots poignants : « Putain Michel… Qu’est-ce que tu nous a fait…« .
Les deux hommes se connaissaient depuis leurs débuts au sein du Splendid et avaient tourné ensemble dans de nombreux films cultes. Michel Blanc laisse derrière lui sa compagne de longue date, Ramatoulaye Diop, ainsi qu’une immense communauté de fans orphelins. Le cinéma français perd l’un de ses plus grands talents comiques.
