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Olive XAVIERCe mercredi 10 mai, deux films captivants sont à l’affiche : « L’Exorciste du Vatican » et « Sakra, la légende des demi-dieux ». Le premier est une possession carnavalesque mettant en vedette Russell Crowe dans le rôle d’un super-curé, tandis que le second est un wu xia pan picaresque coréalisé par Donnie Yen.
Dans « L’Exorciste du Vatican », l’histoire se déroule en 1987 en Espagne, où Julia, une jeune veuve américaine, décide de rénover une abbaye en ruines héritée de son époux. Cependant, elle découvre rapidement que l’abbaye est hantée par un esprit maléfique qui prend possession de son jeune fils. Le film offre un mélange explosif d’horreur, de drame et de comédie, agrémenté d’une dose d’ésotérisme d’opérette. Malgré les faiblesses du scénario, Russell Crowe se démarque en incarnant de manière étonnante le personnage excentrique du père Gabriele Amorth, l’exorciste du Vatican. Son interprétation captivante fait de lui la principale raison de voir ce film.
Quant à « Sakra, la légende des demi-dieux », il met en scène Donnie Yen, célèbre pour ses rôles dans des films d’action tels que « Ip Man ». Dans ce wu xia pan picaresque, Yen incarne un jeune homme en fuite dans une Chine médiévale où les intrigues politiques et la magie règnent en maîtres. Le film nous plonge dans un univers ésotérique et spectaculaire, rappelant les collaborations antérieures de Yen avec le réalisateur Tsui Hark. Bien que « Sakra » ne soit pas à la hauteur du baroque intégral de ces précédents films, les scènes d’action sont époustouflantes, mettant en valeur le talent acrobatique de Yen avec son arme fétiche, le bâton.
« L’Exorciste du Vatican » et « Sakra, la légende des demi-dieux » offrent des expériences cinématographiques différentes mais captivantes. Que ce soit pour l’interprétation remarquable de Russell Crowe dans le premier film ou pour les scènes d’action spectaculaires de Donnie Yen dans le second, ces deux films valent le détour pour les amateurs de cinéma.
