Le film Kraven the hunter, spin-off de l’univers Marvel de Sony, voit une nouvelle fois sa date de sortie repoussée. Initialement prévu pour janvier 2023, puis octobre 2023, puis août 2024, il est désormais attendu pour le 13 décembre 2024. Mais cette énième modification de calendrier n’est pas anodine selon le producteur Matt Tolmach qui y voit un signe de la confiance du studio envers le projet.
Un positionnement stratégique pour maximiser le succès du film
Interrogé par Collider, Matt Tolmach explique que ce changement de date est un choix délibéré de Sony pour optimiser le potentiel du film.
La période de Noël est en effet considérée comme la meilleure fenêtre de sortie possible, permettant au public de retourner voir le film plusieurs fois. Ce positionnement reflète donc l’enthousiasme et les attentes élevées du studio vis-à-vis de Kraven le chasseur.
Éviter la concurrence des autres films violents de la fin d’été
En quittant son créneau d’août 2024, Kraven the hunter échappe aussi à une confrontation directe avec plusieurs autres films classés R attendus à la même période. On peut citer le très attendu Alien: Romulus (16 août), Horizon: An American Saga – Chapter 2 (16 août) ou encore le remake de The Crow (23 août).
Autant de longs-métrages s’adressant potentiellement au même public que le film Marvel de Sony.
Kraven le chasseur, premiers pas d’un anti-héros Marvel chez Sony
Réalisé par J.C. Chandor, Kraven le chasseur sera le premier film classé R de l’univers Marvel de Sony. Il mettra en scène les débuts en solo de ce célèbre adversaire de Spider-Man, interprété par Aaron Taylor-Johnson. La bande-annonce a donné un premier aperçu du ton du film, entre scènes d’action musclées et personnage torturé.
Rendez-vous donc le 13 décembre dans les salles obscures pour découvrir si ce pari de Sony s’avérera payant. Le long-métrage devra faire face à une concurrence relevée en cette fin d’année, avec notamment The Lord of the Rings: The War of the Rohirrim, Mufasa: The Lion King, Sonic the Hedgehog 3 ou encore le Nosferatu de Robert Eggers.