Daniel Craig n’a pas mâché ses mots au sujet de son deuxième film dans la peau de l’agent 007, Quantum of Solace sorti en 2008. Lors d’une interview accordée à The Hollywood Reporter, la star britannique a qualifié le tournage de ce long-métrage de véritable « cauchemar », n’hésitant pas à pointer du doigt l’absence de scénario et le manque de cohérence narrative.

Un tournage chaotique en pleine grève des scénaristes

Quantum of Solace a eu la malchance de voir le jour en pleine grève des scénaristes à Hollywood en 2007-2008. Une situation qui a considérablement impacté la production du film, comme le raconte sans détour Daniel Craig :

« C’était un p*tain de cauchemar. Paul Haggis a fait une passe sur le scénario, puis il est parti rejoindre un piquet de grève, et nous n’avions plus de scénaristes, donc plus de scénario. Nous n’aurions probablement jamais dû commencer le tournage, mais nous l’avons fait. »

L’acteur révèle même avoir dû réécrire lui-même une grande partie des dialogues, sans pour autant en réclamer le crédit. Un aveu rare qui met en lumière les difficultés rencontrées par l’équipe pour boucler le film.

Un manque cruel de narration selon Craig

Malgré quelques séquences d’action impressionnantes, Quantum of Solace souffre d’un cruel manque de narration selon son interprète principal. Daniel Craig ne mâche pas ses mots :

« Il y a des séquences de cascades incroyables, et j’en porte encore les cicatrices pour le prouver. Mais ça ne fonctionnait tout simplement pas. La narration n’était pas au rendez-vous. C’est la leçon à retenir : commencer un film sans scénario, ce n’est pas une bonne idée. »

Un épisode mal-aimé de la saga

Sorti après le très réussi Casino Royale qui avait relancé avec brio la franchise en 2006, Quantum of Solace fait figure de mouton noir dans la filmographie bondienne de Daniel Craig.

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Mal reçu par la critique à sa sortie, le long-métrage peine à trouver son public encore aujourd’hui, malgré quelques tentatives de réhabilitation.

Avec le recul, l’acteur semble porter un regard sévère mais lucide sur cette mésaventure cinématographique. Une franchise aussi iconique que James Bond ne peut décemment pas se permettre d’arriver sur les plateaux sans un script béton et une vision artistique claire. Même le plus classe des agents secrets ne peut pas toujours sauver une mission mal engagée…

 

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