Le très attendu Challengers, drame sportif réalisé par Luca Guadagnino avec Zendaya dans le rôle principal, arrive en salles le 26 avril. Les premières projections presse ont eu lieu et les retours sont plus que positifs. Les critiques n’hésitent pas à qualifier le film de « terriblement sexy » et de « grand chelem ». Un trio d’acteurs époustouflants et une réalisation inventive semblent avoir séduit la presse.

Un triangle amoureux sur les courts, avec une tension sexuelle à son paroxysme

Challengers suit l’histoire de Tashi Duncan (Zendaya), une ancienne prodige du tennis devenue coach, qui tente de remotiver son mari Art Donaldson (Mike Faist) en perte de vitesse en l’inscrivant à un tournoi.

Mais les choses se compliquent lorsque l’adversaire d’Art s’avère être Patrick Zweig (Josh O’Connor), son ex-meilleur ami et accessoirement l’ex-petit ami de Tashi.

Les critiques soulignent l’intensité des échanges entre les trois personnages, à la fois sur le court et en dehors.

  • Tasha Robinson de Polygon parle d’un film « terriblement sexy, rempli de grandes émotions exprimées à travers des dialogues rapides dans certaines scènes et à travers une physicalité silencieuse et sensuelle dans d’autres ».
  • Matt Zoller Seitz de RogerEbert.com compare la réalisation de Guadagnino à un joueur qui « écraserait sa grand-mère si elle se mettait entre lui et le stade ».

Chaque plan est une balle de service, chaque montage un échange endiablé.

Quand le tennis devient l’allégorie parfaite des jeux de pouvoir amoureux

Au-delà de l’aspect purement physique, les critiques apprécient la façon dont le tennis devient une métaphore des relations entre Tashi, Art et Patrick.

« Dans ce film, le tennis est vraiment un sport à trois et chaque nouveau service donne l’impression d’être une balle de match », analyse Coleman Spilde de The Daily Beast.

Pour Maureen Lee Lenker de EW, « le style de réalisation de Guadagnino positionne sa caméra à des endroits inattendus », filmant « un baiser langue contre langue en contre-plongée » ou nous faisant ressentir « la tension physique du sport ».

David Ehrlich d’IndieWire va même plus loin en affirmant que la compétition est tellement exacerbée que « les scènes de sexe ne sont qu’un préliminaire aux matchs de tennis chargés d’érotisme ».

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Tout est question de désir et de pouvoir, sur le court comme dans la vie. Et les acteurs, de l’avis général, rendent cela à merveille. « Zendaya, Josh O’Connor et Mike Faist délivrent des performances qui oscillent entre vulnérabilité et manipulation« , se réjouit Maureen Lee Lenker.

Une bande originale signée Trent Reznor et Atticus Ross qui sublime l’ensemble

Les éloges vont également à la bande originale composée par Trent Reznor et Atticus Ross, déjà oscarisés pour The Social Network. Leurs morceaux d’influence techno européenne apportent une énergie supplémentaire aux scènes de match mais aussi aux scènes dramatiques. « La musique donne à Challengers un côté électrique et vivant, comme si le monde était en jeu », s’enthousiasme Siddhant Adlakha d’IGN.

Avec une mise en scène virtuose, des acteurs habités et une intrigue qui prend aux tripes, Challengers a tous les atouts pour être l’un des films les plus excitants de l’année. Verdict final le 26 avril dans les salles obscures, où la température risque de monter de plusieurs degrés. Les critiques sont formels : ce film est un coup gagnant.

 

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