Aujourd’hui, 7 février 2023, Canal+ diffuse le film inédit « A plein temps » à 21h00. Cette production met en vedette Laure Calamy, qui interprète le rôle d’une mère de famille précaire qui se trouve prise dans une grève des transports. Le film a été inspiré par de grandes manifestations françaises, telles que les grèves de 1995 et les mouvements des Gilets jaunes. Le réalisateur franco-québécois Eric Gravel a souhaité mettre en lumière les rythmes de vie et les combats quotidiens des travailleurs français.
Dans « A plein temps », Julie, une femme de 44 ans avec deux enfants, vit dans la campagne francilienne et se rend chaque jour à Paris pour travailler en tant que femme de ménage dans un palace. Cependant, sa vie est bouleversée lorsqu’une grève des transports paralyse la région parisienne et remet en question son planning serré. Le film examine les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes qui cherchent à trouver un équilibre entre la qualité de vie en dehors de la capitale et les besoins financiers.
Le mouvement social à l’origine de « A plein temps »
Le film « A plein temps » se déroule pendant un grand mouvement social à l’échelle nationale qui touche toutes les sphères d’activités. Eric Gravel, le réalisateur, a été inspiré par les grèves de 1995 et les mouvements des Gilets jaunes qui ont eu lieu en France. « Dans ce mouvement, il y avait beaucoup de femmes monoparentales qu’aucune corporation ne représentait et ça ne m’a pas surpris de les retrouver là », a déclaré Gravel. Il a voulu explorer les thèmes de la solitude et de la lutte pour la survie à travers le personnage de Julie.
Le mouvement des Gilets jaunes, qui a commencé en 2018, a également été un point de départ important pour le réalisateur. Il a expliqué que, lorsqu’il écrivait son scénario, le mouvement des Gilets jaunes a commencé et que, dans la région où il habitait, il a vu les premières occupations de ronds-points se former. Il a senti que les choses ne se passaient pas bien et que leur démarche avait du sens. Gravel a voulu inclure cette préoccupation dans son film, afin d’examiner la vie des travailleurs français et de les mettre en lumière.